Enghien
Hôpital Saint-Nicolas
Des hommes associés
Des musiques associées
Fondé vers la fin du XIIIe siècle, l'Hôpital Saint-Nicolas d'Enghien est desservie par une communauté de religieuses augustines. Détruit par un incendie en 1594, l'actuel batiment a été reconstruit en 1642.
Outre l'assistance aux malades, les religieuses chantent quotidiennement l'office. Les statuts de 1618 précisent :
11. Quand aux offices on lira tous les jours l’office de notre Dame selon l’usage romain, mais celles qui par vieillesse ou autre empechement ne pourrons lire, dirons pour les matines et laudes vingt pater et ave, pour les primes, tierces, sexte, none, vespres et complies pour chaque heure cincq pater et cincq ave.
12. Quand une des religieuses vient a deceder de ce monde chacune sera obligée de dire pour le repos de son ame les vespres des morts, matines avec noeuf lessons et laudes, où bien cincquante pater et ave.
13. Aussi à tous saints les memes offices a noeuf lessons ou bien cincquante pater et ave.
Au XVIIIe siècle, les religieuses payent de manière fixe un organiste.
Le 30 novembre 1741, la communauté passe un contrat avec Sébastien Lachapelle (1692-1748), facteur d’orgue à Thuin pour un instrument à un clavier et 11 registres. L'orgue n'est livré qu'en 1748 et la réception effectuée le 12 février 1749. Le buffet et son décor sont de la main de Jean-Charles Colin, maître-menuisier à Enghien. En 1880, l’instrument est déménagé dans la chapelle du nouvel hôpital où il se trouve encore.
Jean-Pierre Félix, « Un Orgue de Sébastien Lachapelle de Thuin à l’Hôpital Saint-Nicolas d’Enghien (1741-1749) », Annales du Cercle Archéologique d’Enghien, XVIII (1976-1978), p. 409-421. |
Caroline Thienpondt, « Une institution de bienfaisance sous l’Ancien régime. L’hôpital Saint-Nicolas d’Enghien au XVIIIe siècle », Annales du Cercle Archéologique d’Enghien, XL (2007), p. 41-160 ; XLII (2008), p. 53-154. |