Soignies
Collégiale Saint-Vincent
Des hommes associés
- Alavoine, Louis François
- Allard [Alart], Jean
- Anrion, Jean Joseph
- Baisse, Jean Joseph
- Balasse, Jean Baptiste
- Barbary [Barbari], Jean Dominique
- Baynez, Pierre
- Beharez, Jean
- Binon, Charles François Joseph
- Bodart
- Bomblez [Bomblé, Bonblez], Charles-Joachim-Joseph
- Bourlau
- Brogniez [Brocquez], Jean-François
- Cabau, Jean Michel
- Cantiniau, Guillaume
- Cocquiel [Cocquel, Coquielle], Jacques Ignace Joseph
- Collignon [Colignon]
- Copée
- Courteil
- Dehove [Dehauve, De Hove, De Hauve, De Ove], Nicolas
- Delmoitiez, Théodore
- Delmotte, Jean Baptiste
- Delsart, Jean-François
- Denaken, Pierre
- Dourdaine, Jacques
- Dubois, Philippe
- Dumortier, Jean
- Fontaine, François Joseph
- François, Eloy
- Gaillilde
- Germain, Martin
- Goutier [Gonthier, Gontier, Gouthier], François
- Huberty [Huberti], Boniface
- Lachapelle [Chapelle], Jean
- Le Blan [Le Blanc, Leblan], Pierre-Joseph
- Le Riche, R.
- Leblanc [Le Blan, Leblan], Louis-Joseph
- Lebrun, Nicolas-Joseph-Ghislain
- Loysin
- Pollio, Pierre Louis
- Rasquin
- Rogier, Arnould
- Schorn, François Joseph
- Sergiers [Ceregers, Sergiers, Serigiers, Serisier], Paul
- Verly, Michel
- Willame, Félix Bernard Joseph
L’actuelle église Saint-Vincent de Soignies a été le siège successif d’un monastère (VIIe-Xe siècles), d’un collège de chanoines séculiers (Xe siècle-1797) et d’une paroisse (1802-) placés sous l’invocation de son fondateur Madelgaire alias Vincent († vers 677), époux de Waudru de Mons († 686/688) selon la tradition. À partir du Xe siècle, nanti de trente-et-une prébendes à la nomination du comte de Hainaut, le chapitre canonial qui succède à la communauté monastique primitive est l’un des plus prestigieux du diocèse de Cambrai. Le 25 novembre 1797, par décret du gouvernement révolutionnaire, le chapitre est dissous, ses biens mis en vente et dispersés.
Orgue
Le 22 mai 1711, le chapitre Saint-Vincent de Soignies décide de « racommoder le positif et y fair une nouvelle chasse et aussy racorder et racommoder la grande orgue ». Le travail est confié au facteur d'orgue Jean Lachapelle qui construit un nouvel instrument de 22 jeux répartis sur deux claviers et un pédalier. L'orgue est payé en deux paiments votés en chapitre le 28 janvier et le 23 juillet 1712. Cet instrument sera abandonné en 1841 au profit d'un nouvel orgue construit dans le fonds de la nef par François Bernard Loret et détruit lors des travaux de restauration de l'église collégiale entre 1898 et 1904. Il est aujourd'hui uniquement documenté par quelques vestiges (claviers, sommiers, soufllets) et une photographie prise avant sa destruction. Sa composition était la suivante :
| Grand-Orgue | Positif |
| Montre 8 / Cornet | Bourdon 8 |
| Prestant 4 | Flûte 4 |
| Bourdon 8 | Nazard b/d |
| Flûte 4 | Doublette 2 b/d |
| Doublette 2 | Tierce b/d |
|
Nazard |
Mixture III |
|
Tierce |
Cymbale I |
| Sesquialter II | Cromorne 8 b/d |
| Fourniture III | Voix humaine 8 |
| Cymbale II | |
| Trompette 8 | |
| Voix humaine 8 | |
| Clairon 4 |
La Bibliothèque royale de Bruxelles conserve un livre d'orgue manuscrit (1741) ayant appartenu à Jacques Ignace Cocquiel (1719-1801), organiste (1741-1752) puis chanoine (1751-1797) du chapitre Saint-Vincent.
Auteur(s) de la fiche : F. Guilloux (3 septembre 2015)
| Mons, Archives de l'Etat à Mons |
AEM.02.048 AEM.02.068 |
| Soignies, Musée du Chapitre | Ms. 1-62 |
|
N. Joachim, « Notice sur la Chanterie, la Maitrise et les Musiciens de l’ancien chapitre de Saint-Vincent à Soignies », Le Courrier de Saint-Grégoire, 22 (1910), p. 9-11, 25-32, 41-46, 49-53, 61-67, 73-77 ; 23 (1911), p. 17-21, 29-32, 38-45, 53-57, 70-73, 77-81, 85-88. |
| A. Demeuldre, « Le chapitre de Saint-Vincent à Soignies, ses dignitaires et ses chanoines », Annales du Cercle archéologique du canton de Soignies, III (1902), p. 1-501. |
| R. Wangermée, « Le traité du chant sur le livre de P. L. Pollio, maître de musique à la collégiale Saint-Vincent à Soignies dans la seconde moitié du XVIIIe siècle »,Hommage à Charles Van den Borren : Mélanges, dir. S. Clerckx, A. Vanderlinden, Anvers, N. V. de Nederlandsche Bokhandel, 1945, p. 336-350. |
| F. Deneubourg, La Maîtrise et les musiciens de la collégiale de Saint-Vincent à Soignies. 1662-1794, Mémoire de Licence, Bruxelles, Université Libre de Bruxelles, 1980. |
| L. Verdebout, « Le fonds d’archives musicales de la collégiale Saint-Vincent de Soignies », Archives et bibliothèque de Belgique, 59 (1988), p. 209-217. |
| M. Lorette, P. L. Pollio (1724-1796). Maître de musique à la collégiale Saint-Vincent de Soignies, Mémoire de Licence, Bruxelles, Université Libre de Bruxelles, 1989. 3 vol. |
| J.-P. Felix, « Les facteurs d'orgues Lachapelle, de Thuin », Mélanges d'organologie, IX (1999), p. 4-66. |
| A. François, « Le fonds musical de l’église Sainte-Élisabeth à Mons (Hainaut) », Actes du Sixième Congrès de l’Association des Cercles francophones d’histoire et d’archéologie de Belgique (Mons, août 2001), Mons, 2002, t. IV, p. 995-1002. |
| A. François, « Le fonds musical de l’église Sainte-Élisabeth à Mons (1714-1790) », Annales du Cercle archéologique de Mons, 79 (2002), p. 273-281. |
Auteur(s) de la fiche : F. Guilloux (3 septembre 2015)
