Berteau, Martin
Valenciennes, 3 février 1691 - Angers, 22 janvier 1771
Violoniste, violoncelliste et compositeur. Premier dessus de violon à la chapelle Saint-Pierre du Magistrat de Valenciennes.
Des musiques associées
![S. Beaulieu de Pontault, Les Plans et profils des principales villes et lieux du comté de Namur (Paris, Beaulieu, [1668])](/cache/fichs_declinaison/10142_3.jpg "© Valenciennes, Bibliothèque municipales")
| 03.02.1691 | Baptême de Martin Berteau, fils de Pierre Berteau et Anne Lemay en la paroisse Saint-Nicolas de Valenciennes. |
| 1723 | D'après le registre de la capitation, Martin Berteau réside rue des Anges, à Valenciennes. |
| 1726 | Payé pour un quartier de ses gages (janvier-mars 1726) à la chapelle Saint-Pierre du Magistrat de Valenciennes. |
| 1736 | Naissance de son fils, Corneille Berteau. |
| 1738 | Fait entendre au Concert Spirituel, à Paris, "un concerto de sa composition". |
| 1748 | Op. 1 - Sonate da camera a violoncello solo col basso continuo (Paris, Bailleux,[1748]). |
| 05.04.1750 | Fait jouer au Concert Spirituel, à Paris, une sonate en trio pour violon, cor et basson de sa composition. |
| 22.04.1751 |
Obtient un privilège « pour 10 ans à Martineau Bertheau pour des Sonates de violon dédiées à l’ambassadeur de Hollande ». Op. 2 - Sonate da camera a violino solo col basso continuo (Paris, Bailleux, [1751]). |
| 08.09.1753 | Une sonate de sa composition est exécutée au Concert Spirituel, à Paris. |
| 22.01.1771 | Mort de Martin Berteau, à Anger. |
En 1816, G. Hécart écrit ces quelques souvenirs :
« C’est aussi dans nos murs qu’est né le fameux Bertaut, Restaurateur du Violoncelle, cet instrument qui accompagne si bien la voix humane. Bertaut avait, comme les grands Artistes, son caractère d’originalité. Aucune promesse, aucune offre, ne l’aurait déterminé à jouer de son instrument, tandis qu’il en jouait sans y être invité et avec beaucoup de désintéressement, pour amuser ses Camarades de Cabaret. Janson, son élève s’est distingué sur le Violoncelle et sur le Violon, il avait une excellente basse-taille, bien pleine et bien sonore, il eut deux fils qui ont été employés à l’Opéra de Paris, et dont l’un doit y être encore, celui qui n’existe plus était très fort sur la base. »
Auteur(s) de la fiche : F. Guilloux (11 février 2014)
| Valenciennes, Archives municipales |
CC 360 GG 1 534 |
| G.-A.-J. Hécart, Recherches historiques, bibliographiques, critiques et littéraires sur le théâtre de Valenciennes, Paris, Hecart, 1816, p. 65-66. |
| G. Cucuel, « Quelques documents sur la librairie musicale au XVIIIe siècle », Sammelbände der Internationalen Musikgesellschaft, 13/2 (1912), p. 385-392. |
| J. Adas, « Le célèbre Berteau », Early Music, 17/3 (1989), p. 368-380. |
| P. Perlot, « Martin Berteau (1691-1723). Fondateur de l’Ecole Française de Violoncelle », Valentiana, 30 (2002), p. 51-58. |
Auteur(s) de la fiche : F. Guilloux (11 février 2014)
